Quand on pense technologies ou plutôt nouvelles technologies, on visualise plus ou moins toutes et tous un écran plat dernier cri avec des dimensions plus grandes et un écran plus fin mais qui offre malgré cela performances toujours plus grande, une console de jeu vidéo qui pousse si loin le réalisme qu’on peut encore légitimement se demander s’il s’agit d’un jeu ou d’un film, ou encore d’un appareil connecté à son smartphone qui permet de lancer à distance son café ou la fermeture des volets. OK, tout cela on le visualise aisément, mais dans le domaine industriel, ça donne quoi ? Et bien cela existe aussi pour des entreprises passées à l’ère de l’industrie 4.0 ou pour celles qui veulent se mettre à la technologie 4.0. Précisions ci-dessous.
Définition de l’industrie 4.0
L’industrie 4.0 est appelée ainsi car elle désigne la quatrième révolution industrielle en reprenant une taxonomie héritée du monde du numérique sur lequel elle doit s’appuyée pour son développement et son adaptation aux nouvelles exigences de consommation des autres industriels et des consommateurs. L’industrie 4.0 s’inscrit donc chronologiquement dans le monde industriel de la sorte :
- Première révolution industrielle : la production mécanique (machine à vapeur)
- Deuxième révolution industrielle : la production de masse
- Troisième révolution industrielle : la production automatisée (informatique et électronique)
- Quatrième révolution industrielle (on considère qu’il s’agit bien d’une révolution) : la production assistée par les nouvelles technologies et les appareils connectés / développement en cours.
Les avancées pour une technologie 4.0
Les avancées en matière de nouvelles technologies exploitables dans l’industrie sont nombreuses et variées. Ces dernières s’appliqueront en fonction de l’industrie en question sachant que tous les industriels n’auront pas nécessairement besoin d’utiliser les mêmes technologies. Certains développeront l’utilisation de robots ou la cobotique, production collaborative à l’aide de robots dont les collaborateurs ne devront pas être atteints de robophobie, utilisation de la réalité augmentée pour pouvoir améliorer le temps de traitement dans les opérations de maintenance, tout ce qui sera du domaine de la fabrication additive avec le développement et le recours plus fréquent à l’impression en trois dimensions, etc.
Bien évidemment, nous n’oublions pas ici tous les autres procédés et entre autres, tout ce qui concerne l’usage d’objets connectés, figure de proue de cette industrie 4.0. C’est aussi toute cette technologie 4.0 qui va permettre aux industriels de gagner en productivité mais aussi de développer d’autres process de production. Les possibilités ici sont énormes comme par exemple la gestion de flux entrants et sortants pour des pièces à assembler, l’automatisation de commandes de renouvellement de pièces utilisées sur la chaîne de production à partir du moment où le stock atteint un niveau trop bas, etc.
N.O