Durant ces périodes prolongées de confinement lié au Coronavirus, de nombreuses personnes se retrouvent tous les jours, parfois dans des endroits exigus avec leur compagnon ou leur compagne. Ce rapprochement forcé n’est pas sans laisser certaines questions en suspens sur le devenir des foyers en France mais aussi à l’étranger. De nombreux journaux rapportent d’ailleurs que le nombre de séparations et de divorces augmente dans les pays du monde comme la Chine qui commence à voir un début de confinement dans la région du Wuhan. Un soutien psychologique doit faire ici partie des mesures prioritaires pour permettre de tenir parfois dans des appartements très minuscules. De la même manière, la situation sanitaire du confinement pose des questions encore plus lourdes que la simple question du divorce dans la mesure où les risques de violences conjugales, du fait de la proximité, sont potentiellement plus élevées. Nous avions déjà évoqué cette question du Coronavirus dans notre article du 26 mars, sur la manière de mieux gérer le confinement.
La réorganisation du foyer familial remise en question ?
Ce confinement a des conséquences possibles sur la capacité de toutes et tous à vivre avec ses proches. Une urée prolongée du confinement lié au COVID-19 nous plonge donc dans une réflexion sur notre rapport aux autres, dans la mesure où nous n’avons pas le choix de faire autrement. Le divorce apparaît souvent, même s’il est particulièrement douloureux parfois, comme une réponse appropriée aux souffrances psychiques, sociales et parfois physiques entre des individus qui se sont mariés et même aimés à une époque. La gestion de la crise familiale ne peut aujourd’hui permettre de faciliter un processus qui paraît tout à fait salutaire pour de nombreux couples avec ou sans enfant. Cela dit, le Gouvernement a pris en compte cette réalité et il existe des solutions possibles pour gérer la micro-crise familiale. Plus d’informations sont disponibles sur les sites du gouvernement.
Pour aller plus loin
Pour tous les cas de violences conjugales, de tensions extrêmes mettant en péril la vie et la santé des individus, il est urgent de demander de l’aide. Pour les violences conjugales, un numéro est ainsi proposé : Le 3919. Si vous êtes dans une telle situation, ou que vous avez une information sur une telle situation, ne tardez pas plus à appeler.
En dehors de ces situations extrêmes, et cette fois-ci à titre personnel, il est important de faire et même d’une certaine manière salutaire de faire le point sur soi-même. La méditation est un bon remède en général, la philosophie également. Sur ce plan, on ne saurait trop vous inviter à lire ou relire les ouvrages qui portent sur des concepts épicuriens et stoïciens. Si l’on oppose souvent les deux dans les doctrines et même habituellement dans les discussions de comptoir hors confinement (d’ailleurs, ne pourrait-on pas reprendre le débat aujourd’hui ?), les voies qui mènent vers un « état d’âme » meilleur pour soi sont en réalité nombreuses.
Il ne s’agit pas ici de faire de la partisanerie dans la mesure où il est important de prendre bien de soi prioritairement. C’est à partir d’un bilan personnel que vous pourrez être plus bienveillants envers vos proches, que ce soit votre femme ou votre mari, vos enfants mais aussi les personnes qui ne vivent pas sous votre toit mais avec lesquels vous pourriez communiquer notamment avec les outils modernes.
X.D